C'est le 24 octobre 1997, qu'elle débarque dans mon garage
après un trajet assez laborieux (25 km tractée avec une corde
!) Ce jour-là, je me moquais bien qu'elle soit de couleur 'caca d'oie',
car. j'étais fière d'avoir MA COX
C'est alors que la première partie de la resto commence :la mécanique.
On change donc les rotules de suspension et de direction, le boîtier de
direction, l'embrayage, les silentblocs et
soufflets de boîte, le maître cylindre, les cylindres
de roues, les mâchoires. Les tambours seront quant à eux rectifiés
et repercés à l'entraxe Golf (en vue de l'équiper de jantes
modernes que j'avais déjà choisi mais qui ne rentraient pas dans
mon budget à ce moment là).
On l'habille de 2 pare-chocs, de 4 ailes neuves qu'on apprête nous-même
(ça se voit !).
Vu que j'adore les cox posées par terre, on lui greffe
un kit sway-a-way, et l'arrière perd 2 crans (mais 1 mois après
on la remonte d'un cran car c'est trop bas pour un usage quotidien). N'oublions
pas le moteur (un 1300 double admission) que l'on a récupéré
dans une cagette et qu'un collègue nous a refait entièrement.
Elle est enfin prête pour rouler les
deux mois d'été 98, ce qui me permettra de roder le moteur et
de remettre un peu d'argent de côté.
L'automne 98 arrive. Nous allons pouvoir attaquer la deuxième
partie de la resto : le look. Avant le gros démontage, elle passe faire
un petit tour chez le carrossier qui lui greffe une vraie trappe aviation (750
ZR), pendant que Fabrice s'occupe de transformer le tableau de bord pour y installer
une instrumentation Porsche. Pour un effet plus
lisse, le tableau de
bord perd son cendrier, sa poignée de maintien côté passager,
et ses trous d'aération. Les boutons d'essuie-glace et de phare sont
déplacés. A l'arrière, l'emplacement des sorties d'échappement
est bouché, et des trous d'aération qui seront dissimulés
derrière la plaque d'immatriculation, apparaissent sur le capot arrière.
Ensuite elle est rapatriée chez Jean-Noël qui nous aidera à faire la carrosserie, et là elle
est démontée entièrement. La voiture commence par être
redressée et mastiquée. Puis elle est poncée, apprêtée,
poncée, apprêtée, poncée, apprêtée (qualité
de peinture maximum oblige).
Dans le but de la finir pour le début de la saison, on n'hésite
pas à continuer à poncer à l'eau, à l'extérieur
en plein mois de décembre, ce qui nous vaut d'avoir une belle pellicule
blanche sur la carrosserie, et les doigts tout bleus. Ca y est, elle est enfin
prête pour partir chez le peintre. En attendant qu'elle passe en cabine,
Fabrice fabrique des paupières de phares et habille certaines pièces
de carbone : baguettes, trappe aviation, pare-chocs, plaques d'immatriculation,
baguettes de vitres avant, entourage de feux arrière, essuie-glace, compteurs,
cendrier arrière, boutons de tableau de bord, poignées de vitre
et d'ouverture de portes, frein à main.
C'est à J moins
7 de la bourse de pièces de Valence qu'elle sort de cabine, couleur gris
polaire. Mais malheur la peinture est loupée. Il faut la repeindre. C'est
à J moins 4 que l'on a pu commencer à la remonter. Nous l'équipons
d'un intérieur en cuir bleu marine provenant d'une golf Cabriolet, de
4 jantes OZ POLARIS montées en 195 x 50 x 15 à l'avant et 195
x 60 x 15 à l'arrière, deux rétros d'Opel Mantha.
Ca y est elle peut enfin reprendre la route pour la première fois, le 14 février 1999.
La resto en quelques photos:
Les modifs du tableau de bord:
Le démontage en vue de la préparation carrosserie:
Ponçage, Ponçage, Apprêt, Ponçage, Apprêt de finition, Ponçage, et tout ça dehors en plein mois de décembre:
Cette fois elle est prête pour passer en peinture:
Ca y est on va pouvoir attaquer la partie la plus intéressante "le remontage"
Cette fois elle est finie
diaporama
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